Gaz expiré

L’analyse des gaz respiratoires permet de mesurer la dysbiose et les dysfonctionnements des vidanges gastriques et intestinales et peut mettre en évidence de manière immédiate des pathologies (Coeliaque, Crohn , Rectocolite Hémorragique, Insuffisance Pancréatique, Stéatose hépatique non alcoolique,…)

Elle se fait en deux temps :

Lors d'une première mesure, nous analysons les gaz soufflés à jeun à l’aide d’un détecteur de gaz. Les gaz étudiés sont essentiellement l’hydrogène, le méthylacétate, le méthane et l’azote.

Après la prise de lactulose ou de fructose (selon allergies), une deuxième mesure est alors réalisée environ deux heures après l’ingestion, soit le temps du transit à travers l’intestin grêle.

L’observation des différents résultats nous permet ainsi de constater l’état inflammatoire du système digestif et la qualité de son transit.

Un niveau d’hydrogène élevé signe une inflammation du grêle. Ceci explique les fermentations post-prandiales qui causes les douleurs et les ballonnements.

La mesure du méthylacétate permet de détecter la présence de mycobactéries (anormalement présentes), d’analyser la vidange digestive et de mettre en évidence une atrophie des muqueuses, une malabsorption jéjunale.

La mesure du méthane permet d’analyser une hyperfermentation stable et permanente avec une très grande production de graisses favorisant la constipation, la dépression et les reflux gastro-œsophagiens.

Quant à l’azote, il est issu d’un rot provoqué et permet d’apprécier la qualité de la vidange œsophagienne et gastrique et d’évaluer leur capacité de récupération en cas d’atteinte.